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AuthorBillets
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10 septembre 2014 at 12 h 02 min #3243st.thomaParticipant
Resserrement monétaire américain : chronique d’une correction annoncée
PUBLIÉ LE 10/09/2014 À 11:28 PAR XAVIER LEROY
Selon Xavier Leroy, président de Quilvest Gestion, la hausse à venir des taux directeurs aux Etats-Unis risque de provoquer l’éclatement de bulles sur les marchés financiers, constituées par la profusion monétaire des cinq dernières années.
Le cap est donné. La Réserve Fédérale américaine s’apprête à entrer dans un cycle de resserrement monétaire dont le calendrier est plutôt explicite : la dernière étape de réduction d’achats d’actifs, qui clôturera une longue période d’assouplissement quantitatif aux Etats-Unis, est attendue pour le mois prochain.
Janet Yellen a indiqué que le premier mouvement des taux directeurs interviendrait six mois après la fin du Quantitative Easing, ce qui permet de situer le point de départ du fameux relèvement à la fin du premier trimestre 2015. Et avec une remontée graduelle envisagée toutes les six semaines, les taux directeurs devraient atteindre 3% en milieu d’année 2016.
Voici pour les perspectives auxquelles il faut raisonnablement s’attendre. Pourtant, malgré ce « timing », les investisseurs ont encore bien des difficultés à apprécier l’imminence et l’envergure du resserrement à venir. Cela se traduit par des anomalies de marché importantes sur les emprunts d’Etat. C’est le cas du Treasury Bond américain, dont les échéances ‒ tant à court terme qu’à long terme ‒ sont trop peu rémunérées : le deux ans américain avoisine par exemple un niveau de 0,55%, quand il devrait plutôt s’établir autour de 1,15% au regard des fondamentaux macroéconomiques du pays, orientés positivement. La cherté des titres obligataires fait craindre l’explosion d’une bulle ou, plus précisément, de bulles.
Ce scénario est celui contre lequel le FMI, ou encore James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, ont mis en garde récemment les marchés financiers. A juste titre. Car nous sommes dans une situation où l’ensemble des actifs financiers tiennent une bonne part de leur valorisation grâce au seul fait que le coût de l’argent a été extraordinairement faible ces dernières années. Les liquidités déversées par la Banque centrale américaine ont encouragé la recherche de rendement, à l’origine d’une corrélation inédite entre la plupart des classes d’actifs.
C’est ainsi que les investisseurs ont privilégié les actifs « à risque », comme les actions américaines dont les niveaux de valorisation battent tous les records, la dette bancaire, les obligations convertibles ou les obligations d’entreprises high yield, pour la prime attractive qu’elles ont offerte par rapport aux taux souverains. Tous ces actifs très plébiscités sont désormais à des points hauts de leur cycle de valorisation.
Du côté du secteur bancaire, le danger est de voir à nouveau les établissements intégrer dans leur bilan des actifs dont le risque est mal perçu, conséquence d’investissements rémunérateurs et de facilités de prêts bon marché, concédées à certaines entreprises à l’état de santé incertain.
A l’échelle mondiale, le marché immobilier a lui aussi profité de la hausse du pouvoir d’achat insufflée par le dopage monétaire des grandes banques centrales. La hausse des prix avoisine 25% sur les deux dernières années, tandis que la flambée est particulièrement perceptible à Sydney ou à Londres. On commence à en constater les dégâts dans certaines villes chinoises où l’afflux de crédit est en train de faire vaciller les prix immobiliers.
Résultat, la hausse des taux directeurs de la Fed pourrait agir comme le détonateur d’une correction de tous ces excès, entre hausse des taux sur tous les pans de la courbe obligataire, synonyme de contre-performance, et positions vendeuses sur les actifs boursiers. L’hypothèse d’un retour brutal à un environnement monétaire « normalisé » impose quoi qu’il en soit une nouvelle approche de la gestion des risques.
Dans un monde où les actifs évoluent de concert, il devient urgent pour les investisseurs de repenser la sacro-sainte diversification de leurs portefeuilles. Un effort souhaitable à la veille d’une potentielle séquence de turbulences.
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10 septembre 2014 at 12 h 39 min #3246Jean l’AdminKeymaster
D’un autre côté c’est intégré… et les taux bas vont demeurer tant que le taux d’emploi ne sera pas élevé OR il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Jean, esprit libre et créateur / administrateur du site.
Mon blog sur http://www.jeanbernard.net -
10 septembre 2014 at 12 h 43 min #3248BESSOU34Participant
C est pour ça qu il faut placer des puts sur indice et garder du cash
J hésité à vendre la moitié des ubi car c est vrai que ça fait longtemps qu on est dans le range et surtout ça représente la moitié de mon portefeuille
Mais d un autre côté je me dis qu avec les fêtes qui arrivent on peut pas aller bien bas à part correction sur les indices US
Donc il faut surveiller les US -
10 septembre 2014 at 12 h 53 min #3250st.thomaParticipant
meme problèmes que bessou UBI c’est 48 % de mon sportif avec 70 % de pv si je perd mes pv mon sportif souffrira …
Je pense a placer un stop loss , pourtant je suis convaincu de son prix mini 14 Euro…
@jean l’admin
c’est pas intégré les US plane a 100.000 D’altitude , le rachat d’actif est valide encore un mois seulement …
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10 septembre 2014 at 13 h 03 min #3251JeanModerator
Je pense que c’est intégré car il n’y a aucune surprise de politique monétaire.
Le programme de rachat d’actif a déjà été réduit de 90% ou presque. Ce n’est pas la côture qui indiquera le moindre signal.
En remplaçant clairement le taux d’emploi au centre de ses préoccupations la FED annonce que le chemin à parcourir est encore long et cela pourrait bien prendre plus de 6 mois avant la moindre petite hausse (et même s’il y a vait une hausse ce qui compte c’est son ampleur ET son rythme).
Mieux, le débat sur le salaire minimum aux USA avec de nombreux Etats qui votent des hausses importantes passant le smic de 7 à 10, 14 voire 17$ constituent une excellente nouvelle en terme de consommation intérieure dont une croissance des industries de loisirs notamment…
Créateur du site en mode cordial 🙂
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10 septembre 2014 at 13 h 15 min #3254BESSOU34Participant
J ai coupe 3000 turbo call ubi les call Société générale totalement
Je suis 55% liquide puis
Call ubi
Put cac
Put airfrance ( grève la semaine prochaine + russie possible sanctions + ebola + volcan )
Long bigben -
10 septembre 2014 at 13 h 17 min #3255BESSOU34Participant
C est surtout les US qui m inquiètent
Et le fait que quand les US ca va pas ça contamine l Europe
Puis les taux remonte peut être que le marche commence à penser qu il n y a pas bcp de chance d avoir un gros QE vu l opposition allemande -
10 septembre 2014 at 13 h 19 min #3256JeanModerator
L’Allemagne va perdre.
Ca paraît de plus en plus évident.Créateur du site en mode cordial 🙂
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10 septembre 2014 at 13 h 20 min #3257BESSOU34Participant
J ai mis un ordre d achat de turbo call ubi quand même pour 1000 vers 12,55
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10 septembre 2014 at 13 h 22 min #3258BESSOU34Participant
Jean je pense qu il faut regarder le taux d inflation par pays de la zone euro pour se faire une idée
Mais même si l Allemagne perd
Je te signale qu il y a la cour constitutionnelle allemande qui peut interdire le rachat d obligation d état car cela reviendrait à financer les autres états chose impensable pour le contribuable allemand Yah -
10 septembre 2014 at 13 h 25 min #3259JeanModerator
Sauf que l’Allemagne tombe en récession avec la politique imbécile qu’elle a réussi à imposer en Europe.
Pas sûr que ça dure longtemps le gang des imbéciles.Par ailleurs, peut on considérer que la BCE est indépendante si une cours d’un pays peut l’empêcher d’agir ?
Sur les éléments financés par les Etats, admettons, mais sur le reste…Créateur du site en mode cordial 🙂
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10 septembre 2014 at 13 h 37 min #3262st.thomaParticipant
C est surtout les US qui m inquiètent
Et le fait que quand les US ca va pas ça contamine l Europe+1
c’est ça le hic pour moi …
Le programme de rachat d’actif a déjà été réduit de 90% ou presque. Ce n’est pas la côture qui indiquera le moindre signal.
OUI je sais bien …
C’est pourquoi j’ai partagé cet article , car c’est les US qui mènent la danse …
(jusqu’à quand ?)
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10 septembre 2014 at 13 h 48 min #3266BESSOU34Participant
Jean la BCE est indépendante c est à dire qu elle prend ses décisions de politiques monétaires sans contrainte explicite des gouvernements
Mais elle se doit de respecter son mandat et les législations en vigueur
D’où cette interdiction de racheter des obligations souveraines
Elle peut les acheter sur le marche secondaire comme elle l’a déjà fait Mais nous ne somme pas dans la même situation qu’il y a quelques années (éclatement de la crise en zone euro)
La survie de l euro n est pas en jeu
Donc il faut surveiller l inflation par pays un membre = un vote
Si l inflation passe en territoire négatif pendant une période prolongée la oui il y aura rachat mais si tu regardes les pays qui on t plus d inflation que l Allemagne et les plus hawkish tu peux faire un compte rendu de l état des forces
A mon avis 50/50 -
10 septembre 2014 at 13 h 55 min #3267BESSOU34Participant
`http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-14082014-BP/FR/2-14082014-BP-FR.PDF
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10 septembre 2014 at 19 h 12 min #3283JeanModerator
Je vois ton état des forces.
D’un autre côté elle doit permettre un bon niveau d’inflation or, la politique actuelle conduit à la déflation.
La question est jusqu’où peut on interpréter les textes pour assurer le bon niveau de mission.Par ailleurs un nouvel LTRO massif de l’ordre de 5k ou 10k milliards avec des prêts longue période (pourquoi pas sur 10 ans ou 20 ans en terme de mesure non conventionnel) serait de nature à refinancer indirectement tous les Etats (notamment via la CDC et ses équivalents et / ou des pool de banques) tout en apportant une sacrée bouffé d’Oxygène : baisse du taux moyen et ou investissement élevé corrigeant les déséquilibre de la zone euro.
Rappelons que la zone Euro est très fortement excédentaire par rapport au reste du monde en terme de balance commercial, ce qui n’est pas sain lorsque l’on ne fait rien avec ses excédents.
Créateur du site en mode cordial 🙂
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12 septembre 2014 at 11 h 21 min #3379JeasabParticipant
Slt.
Je pense que la volatilité va augmenter fortement dés octobre, et qu’il faudra suivre les inscriptions hebdo aux us ainsi que les créations d’emplois chaque 1 er mercredi et vendredi de chaque mois. Des chiffres moins bons que prévu pourraient permettre de ralentir la hausse des taux. Par contre, des chiffres bcp plus haut que le consensus entraîneraient un stress sur les marchés et des prises de bénéfices. C’est dans ces moments d’incertitude qu’on gagne le plus d’argent grâce aux warrants et aux ar.
Reste deux facteurs qui pourraient mettre le marchés à terre :
__ une aggravation de la crise en Ukraine
__ une attaque des obligations d’état français avec un retour de craintes sur l’Europe ( et la, difficile de gagner avec des ar)
Je pense que je vais prendre des put cac aussi, mais slt debut octobre.
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