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Merci à jea.rose !
Ubisoft : Berenberg entame le suivi 14/10/2014 07:49
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Berenberg a démarré le suivi d’ Ubisoft à l’achat ce matin, en visant 17 euros. « Après une période durant laquelle la société a investi pour se préparer à la publication régulière de jeux en monde ouvert, nous pensons qu’Ubisoft est bien placé par rapport à la concurrence sur un marché des consoles en croissance », expliquent Robert Berg et son équipe.
Le match iPad vs. consoles n’aura pas lieu
En premier lieu, le courtier ne souscrit pas à l’idée selon laquelle le marché des consoles est appelé à décliner à cause des nouveaux terminaux. Les premiers mois de vente des consoles de nouvelle génération ont montré qu’elles s’étaient bien mieux vendues que la génération antérieure, et l’équipe de recherche pense qu’un jeu iPad ne peut remplacer l’immersion offerte par un jeu PC ou console. Avec ses belles franchises, Ubi devrait profiter de cette tendance haussière.
En parallèle, la digitalisation des jeux est une source d’accroissement des marges. L’éditeur ne réalise pour l’heure que 20% de ses revenus via le canal digital, signe qu’il existe un sérieux potentiel pour le groupe. Berenberg pense que plus de 50% des ventes passeront par cette voie en 2019, ce qui devrait permettre à la marge brute de passer de 72% sur le dernier exercice à 80% à cet horizon.
De surcroît, Berg et son équipe jugent que le groupe a les moyens de débloquer davantage de valeur en amenant ses grosses franchises sur les marchés des produits de consommation et du cinéma. Le film « Assassin’s Creed » en préparation est le signe qu’Ubisoft envisage sérieusement ces développements. Le marché chinois est également un gisement de croissance important, après que le gouvernement eut levé l’interdiction frappant les consoles, en vigueur depuis 2000.
Mal payé
Côté valorisation, le dossier paraît bon marché à Berenberg, en données relatives comme absolues. A 5 fois le ratio EV/EBIT et 9,1 fois le PER 2016, le titre affiche une grosse décote sur ses comparables. L’objectif de 17 euros repose sur un scénario médian. L’hypothèse la plus favorable envisagée par le courtier (développements des franchises dans la consommation et le cinéma, marché chinois, sur des bases conservatrices) conduirait l’objectif à 19,50 euros.